Janvier 2011 : formation electro secours & extincteurs

 

 

La coopération que nous avons initiée a trouvé un  accueil positif et un soutien réel auprès de différents partenaires, administrations et collectivités territoriales. Cette approche inhabituelle de l’entraide internationale (mutualisation de capacités étatiques, institutionnelles, administratives, privés et associatives) nécessite de définir  parfaitement les rôles et limites de chacun.

 

De plus, il existe des évolutions constantes quant à l’implication de certains interlocuteurs et  intervenants avec qui nous collaborons.

 

Deux membres de l’association, Jean-Baptiste GILLOT et Grégory BRICE, ce sont donc déplacés à Ouagadougou du 16 au 24 janvier 2011. Différentes réunions ont pu être programmées et deux formations ont été dispensées.

 

 

 

Réunion

 

Durant ce déplacement et au regard des informations que nous avions, il nous était impératif de faire le point avec les élèves officiers de l’école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (E.N.S.O.P), l’ambassade de France, l’état major de la B.N.S.P et le commandant de la première compagnie. La totalité de ces objectifs a été réalisé.

 

 

1)    L’E.N.S.O.S.P

 

Dans le cadre de leur cursus de formation, 50 officiers de sapeurs-pompiers français étaient en déplacement à Ouagadougou en janvier 2011. Ils ont visité les structures de la B.N.S.P et rencontré le commandement.

La rencontre que nous avons pu avoir avec eux, laisse à comprendre que contrairement à ce que nous envisagions, aucune action de coopération  ou de collaboration ne sera entreprise.

 

 

2)    L’ambassade de France.

 

Depuis le début de son existence, notre association travail en concertation avec l’ambassade de France. En effet, l’ambassade participe au développement de la B.N.S.P par des financements de projet et d’aide à la création d’une école de formation. C’est pourquoi, et dans l’objectif d’optimiser les actions entreprises, nous les informons systématiquement de nos déplacements et projets. Cela permet d’appréhender au mieux les spécificités et besoins locaux.

 

Nous avons donc rencontré le nouveau commissaire en charge de ce service. Si sa récente nomination à ce poste ne lui permettait pas une maîtrise complète du sujet, il souhaite néanmoins poursuivre dans cette voie. En effet, le travail associatif peut permettre une réactivité plus importante et un échange d’informations.

 

De plus, nous sommes engagés sur le projet d’aide à la création d’un nouveau centre de secours. Celui-ci doit s’intégrer dans la futur école sous régionale de formation des sapeurs-pompiers. L’ambassade très impliquée dans ce domaine nous précise les modalités suivantes:

-         La CEDEAO financera l’essentiel du projet. Les problèmes politiques de la Cote d’Ivoire retarderont certainement ce financement.

-         L’école sera construite à Ouagadougou et non à Bobo dioulasso.

-         Le nouveau centre secours de Ouagadougou sera rattaché à cette école.

 

Le nouvel attaché de sécurité intérieur souhaite poursuivre la collaboration avec notre association. Il nous oriente vers le capitaine MEYNARD, conseiller technique de la B.N.S.P, avec qui nous travaillerons dans le futur pour tout ce qui se rapproche de l’école de formation et du nouveau centre de secours.

 

 

3)    La première compagnie.

 

Le commandant COMPAORE, responsable de la première compagnie de la B.N.S.P nous a reçus pendant ce séjour. Rappelons que le commandant COMPAORE avait fait le déplacement dans le Val d’Oise en novembre 2010 afin de participer à l’inauguration du nouveau centre secours d’ERAGNY. Il avait pu, à cette occasion,  découvrir les spécialités du SDIS 95.

 

Cette réunion nous a permis de :

-    D’identifier les interlocuteurs privilégiés de la coopération.

-         Faire le point sur l’état du matériel livré. Une sollicitation très importante des véhicules de par leur nombres peu élevé dans le pays, a généré divers pannes mécaniques.

-         Mettre en évidence l’inexistence d’un parc ARI à la B.N.S.P.

-         Définir la formation de sauveteurs aquatiques comme action prioritaire dans les actions futurs de l’association.

 

 

Le commandant COMPAORE insiste sur la nécessité d’une continuité de l’ensemble des actions réalisées. A ce titre il souhaiterait savoir si nous pouvons leur apporter une aide mécanique sur les véhicules livrés. Notre volonté est aussi de pérenniser les projets mais nous précisons que la collaboration, comme mentionner dans la convention, nécessite une implication de chacun. La B.N.S.P faisant partie de l’armée, nous sollicitons l’état major sur la possibilité de transport militaire. Cette piste est à l’étude.

 

 

 

 

 

Formation

 

Notre déplacement  à Ouagadougou nous a permis d’assurer deux formations.

 

1)    Formation valise électro-secours.

 

Notre partenaire air France nous a fournit une valise électro secours que nous avons livrée à nos collègues burkinabè. Cela a été l’occasion pour Jean Baptiste GILLOT de former 20 sapeurs-pompiers à l’utilisation de ce matériel.  Avec la vétusté des installations électriques dans une grande partie de la capitale, il apparaît que cette formation et ce matériel faisaient défauts à la brigade. Le commandement a donc pris la décision de former 3 référents pour diffuser l’information à un maximum de sapeurs-pompiers.

 

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2)    Formation utilisation d’extincteurs.         

 

S.P.E.B 95 est aussi impliqué dans la protection de la forêt de BANGR-WEOOGO. Cela passe en autre par une protection optimale contre le risque feux de végétation. Le directeur, monsieur SAAR Moustapha, nous a demandé de former son personnel technique et administratif à l’utilisation de d’extincteurs.

Nous avons donc assuré cette prestation avec une partie théorique en salle de cours et une partie pratique sur le terrain. Cette dernière n’était pas sans dangers au regard de la faible protection existante et de la sécheresse de la végétation environnante.

Néanmoins, 40 personnes ont suivi cette formation. L’enthousiasme de participants et la pertinence des interrogations laissent à penser que ce type d’action est à renouveler.

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